Cybersécurité : ce que recommande le Campus Cyber pour résister aux attaques
Un peu plus d’un mois après son inauguration, le Campus Cyber a publié son tout premier livre blanc, Horizon Cyber 2030 – Perspectives et défis, consacré à l’évolution de la cybersécurité sur les cinq à dix prochaines années, et présente de nombreuses prédictions et recommandations.
Il préconise notamment d’imposer la cybersécurité par défaut à coup de régulations et de miser sur l’intelligence artificielle pour mieux poursuivre les hackers.
Le campus a pour objectif de fédérer l’écosystème pour mieux protéger notre société et faire rayonner l’excellence française. Ainsi, il a lancé une série de groupes de travail, dont le premier, consacré à la cybersécurité est le fruit de nombreuses interviews d’experts et de trois ateliers rassemblant plus de 60 participants, chercheurs, fournisseurs de solutions de cybersécurité et bénéficiaires de ces solutions.
Les auteurs ont donc dressé quatre scenarios possibles
Le but est d’anticiper les évolutions de la cybersécurité aux cours des cinq à dix années à venir, en identifiant les priorités et les futurs défis du secteur, et en extrapolant les tendances observées aujourd’hui.
D’après Gérôme Billois, partner cybersécurité chez Wavestone et également coordinateur du livre blanc, la vérité se situera quelque part entre ces quatre visions.
Le premier scénario est celui d’une société ultra-connectée, avec des standards d’interopérabilité entre les acteurs du numérique, une accélération des échanges de données et de leur vitesse, avec à la clef des évolutions sociétales profondes comme le vote en ligne et le métavers.
Le second imagine au contraire une balkanisation du web, où les gouvernements réinstaurent des frontières sur la toile suite à une multiplication des scandales autour des données personnelles.
Le troisième scénario est celui d’un monde numérique soumis à des pressions croissantes pour réduire son emprunte carbone, dans un contexte d’urgence climatique.
Enfin, le dernier scénario fait le pari d’une régulation croissante du net par les Etats, avec une mise en place de réglementations plus strictes pour protéger la vie privée. Deux philosophies s’affrontent : une monétisation des données contrôlées par l’utilisateur contre des données perçues comme un bien commun à protéger.
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Source : La Tribune
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