Plus diplômées, moins bien payées, le paradoxe des femmes françaises.
“L’inégalité entre les hommes et les femmes commence très tôt. […] Au brevet des collèges en 2020, l’écart de réussite est de 6 point en la faveur des femmes, idem pour la baccalauréat. 85% des femmes l’obtiennent, contre 74% des hommes“.
De plus, ces dernières s’orientent généralement plus souvent vers les sciences humaines, le médico-social, quand les hommes eux, s’orientent vers les mathématiques.
Emplois peu ou pas qualifiés
“Malgré leurs résultats scolaires, les femmes occupent plus souvent des emplois peu ou pas qualifiés. Ainsi en 2020, 23.5% d’entre elles sont employées ou ouvrières non qualifiées contre 14.3% des hommes. Résultat : elles ont des revenus salariaux annuels inférieurs de 22% par rapport aux hommes“.
Comment expliquer cette différence ?
Cette différence peut être expliquer en grande partie par le fait qu’elles travaillent moins que les hommes dans l’année (temps partiel). “Ainsi, en 2019, pour les femmes salariées à temps complet, la durée annuelle effectivement travaillée est en moyenne de 1.611 heures contre 1.735 heures pour les hommes, soit 7% de moins, note l’Insee.”
La maternité pénalise l’activité professionnelle des femmes
La maternité est l’un des principaux freins à la progression de carrière des femmes.
“En revanche, la paternité ne change rien aux parcours professionnels des hommes. L’Insee relève ainsi que cinq ans après la naissance d’un enfant. La rémunération des femmes chute de 25% en moyenne alors que la fiche de paie des hommes qui occupent le même type de poste continue d’évoluer à la hausse“.
Source : La Tribune, Fanny Guinochet
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